Honoré de Balzac accordait une place fondamentale aux Contes drolatiques, récits en marge de La Comédie humaine. Dans une lettre à Mme Hanska du 26 octobre 1834, le romancier présente son œuvre littéraire à venir comme un palais à trois étages et précise : « sur les bases de ce palais, moi enfant et rieur, j’aurai tracé l’immense arabesque des Cent Contes drolatiques ».
Avec cette œuvre, Balzac souhaite « restaurer l’école du rire ». Il estime en effet que « le rire est un besoin en France » où la société est rongée par l’ennui et les larmes, entretenus par la littérature sérieuse de la période Romantique. Les dix premiers contes sont publiés en avril 1832, au fort de l’épidémie de choléra qui ravage la capitale.
En septembre 2021, alors que le monde vacille sous le poids d’une pandémie de Coronavirus qui n’en finit pas, Paul et Gaëtan Brizzi publient aux éditions Futuropolis une adaptation en bande dessinée de quatre des Contes drolatiques d’Honoré de Balzac. Séduits par le trait caricatural, le caractère leste, drôle et truculent de ces histoires méconnues du grand public, les auteurs nous plongent au cœur de l’imaginaire balzacien le plus débridé.
Exposition réalisée en partenariat avec les éditions Futuropolis et la galerie Maghen.
En 1924, André Breton bouscule l’histoire des arts avec la publication de son ouvrage « Manifeste du surréalisme». La Maison de l’artiste Max Ernst, acteur du surréalisme dès sa fondation, s’en fait l’écho avec cette exposition qui élargit l’expérience jusqu’à aujourd’hui, avec des œuvres de Hans Bellmer, Louise Bourgeois, Max Ernst, Bernard Descamps, Richard Fauguet, Raoul Hausmann, André Kertesz, André Masson, Meret Oppenheim, Jean-Luc Parant, Philippe Poupet, Cindy Sherman, Dorothea Tanning, Scottie Wilson…le tout sur fond Rrose Sélavy !
Sur la peinture
Emprunté au titre du livre de Gilles Deleuze qui évoque ses cours à l’université en 1981, l’exposition Sur la peinture est un prétexte pour rendre hommage au philosophe. Elle regroupe modestement des œuvres qui illustrent les époques, tendances et singularités de leurs auteurs, autour d’un tableau de Bernard Dufour : Thierry-Loïc Boussard, Marian Breedveld, Gérard Deschamps, Richard Fauguet, Jacques Halbert, Patrick Lanneau, Alexandre Leger, Anne Martini, Didier Mencoboni, Robert Motherwell, Jean-Pierre Pincemin, Bruno Rousselot, Antonio Semeraro….
Sculptures. Collection maison
Dans la galerie du jardin, place à la sculpture avec des œuvres de Dominique Bailly, Jean-Marie Bertholin, Hervé Le Nost, Didier Marcel, Katsuhito Nishikawa, Jean-Luc Parant, Philippe Poupet, Alain Ricard….et des objets et sculptures ethniques Dogon, Inuit, Hopi.
Musée ouverture Toute l’année et tous les jours (fermé le mardi)
Du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00
Samedi, dimanche et jours fériés de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00
cette proposition de rencontre entre les travaux d’Anna Solal et de Pierre Unal-Brunet se fonde sur leur prédilection commune pour l’hybridation des matériaux, des formes et des genres.
pour chacun d’eux, le processus débute avec la récolte de matériaux : objets hors d’usage et produits standardisés bon marché dans le cas d’Anna Solal et éléments plutôt naturels en ce qui concerne Pierre Unal-Brunet. tels des ingrédients primordiaux, ils sont ensuite assemblés, les artistes entrelaçant les valeurs symboliques et d’usage qui s’y rapportent. les esthétiques sont bien différentes mais font toutes les deux écho à une pratique artisanale, celle de l’orfèvre ou du tisserand par exemple. les pièces protéiformes qui en résultent liquident les oppositions de genres : on hésite à parler d’arte povera ou bien plutôt d’art brut, de même que l’on échoue à qualifier avec certitude ce que l’on voit tant sont rendues poreuses les frontières entre humains, animaux, plantes et produits. souvent d’apparence archétypale voire archaïque, les œuvres constituent une sorte de bestiaire folklorique inconnu qui remet en jeu l’ordre des choses. d’une singularité rare, elles font songer à des reliques émanant d’une altérité temporelle et spatiale en mouvement perpétuel entre passé, présent et futur. contaminant l’espace d’exposition comme un corps en expansion, ces œuvres sont des lieux d’intercession entre soi et l’autre, entre le réel et les chimères.
entre confluences et interférences, la mise en lien des travaux d’Anna Solal et de Pierre Unal-Brunet est envisagée comme une conjonction entre deux mondes éventuellement propices à une acculturation réciproque.
défendre les eaux ancestrales fait ressurgir des récits qui se sont formés puis ont disparu au contact d’une étendue d’eau.
hera büyüktaşcıyan nous livre une lecture poétique et sensible du territoire qui l’accueille.
l’exposition tire son titre de la pièce defending ancient waters présentée dans la nef du centre d’art de vassivière*. ce projet au ccc od explore l’agencement du non-humain, en examinant des fragments d’histoires sociales, environnementales et culturelles et leurs traces, en relation avec la dynamique morphologique de l’eau et ce qu’elle charrie à travers ses courants.
Embarquez pour un voyage olfactif et immersif dans l’univers des parfums à la Renaissance, dans les pas de deux destinées croisées, celles de Léonard de Vinci et de sa mère Caterina. Le parcours vous transporte au cœur des expériences et des découvertes de Léonard sur l’art de la parfumerie, dévoilant ses recherches sur l’odorat, ses nouvelles méthodes scientifiques comme la macération et la distillation ou encore ses propres recettes de parfums.
Ouvert du vendredi au dimanche de 15 h 00 à 19 h 00
Dans son travail d’artiste, Rubén Fuentes aborde toujours l’impact de l’homme sur l’environnement, en créant des visions hybrides entre l’animal, le végétal et le minéral.
Originaire de la province cubaine de Matanzas, à l’embouchure de trois fleuves, Rubén Fuentes a grandi dans un environnement imprégné d’une solide culture de la représentation picturale de la nature. Peintre et dessinateur méticuleux, il défend un amour immodéré des arbres, qu’il n’a de cesse de représenter en majesté. Dans certains de ses paysages, les montagnes ont des formes humaines. « Dans mes peintures, on ne voit pas de catastrophes, souligne l’artiste. Je dessine un monde au sein duquel la nature a repris son rôle d’héroïne, où la figure humaine n’est qu’un petit insecte, à peine visible. »
Inspiré par le bouddhisme, les chamans d’Amérique du sud ou les totems d’Amérique du nord, Rubén Fuentes nourrit son œuvre de symboles et de légendes du monde entier. « En tant qu’artiste, je voudrais participer à la conscience collective d’une disparition future de notre civilisation, qui aura épuisé les ressources de la planète, argumente-t-il. Mais mon message n’est pas uniquement politique, il est aussi empreint de spiritualité et de méditation.