En 1924, André Breton bouscule l’histoire des arts avec la publication de son ouvrage « Manifeste du surréalisme». La Maison de l’artiste Max Ernst, acteur du surréalisme dès sa fondation, s’en fait l’écho avec cette exposition qui élargit l’expérience jusqu’à aujourd’hui, avec des œuvres de Hans Bellmer, Louise Bourgeois, Max Ernst, Bernard Descamps, Richard Fauguet, Raoul Hausmann, André Kertesz, André Masson, Meret Oppenheim, Jean-Luc Parant, Philippe Poupet, Cindy Sherman, Dorothea Tanning, Scottie Wilson…le tout sur fond Rrose Sélavy !
Sur la peinture
Emprunté au titre du livre de Gilles Deleuze qui évoque ses cours à l’université en 1981, l’exposition Sur la peinture est un prétexte pour rendre hommage au philosophe. Elle regroupe modestement des œuvres qui illustrent les époques, tendances et singularités de leurs auteurs, autour d’un tableau de Bernard Dufour : Thierry-Loïc Boussard, Marian Breedveld, Gérard Deschamps, Richard Fauguet, Jacques Halbert, Patrick Lanneau, Alexandre Leger, Anne Martini, Didier Mencoboni, Robert Motherwell, Jean-Pierre Pincemin, Bruno Rousselot, Antonio Semeraro….
Sculptures. Collection maison
Dans la galerie du jardin, place à la sculpture avec des œuvres de Dominique Bailly, Jean-Marie Bertholin, Hervé Le Nost, Didier Marcel, Katsuhito Nishikawa, Jean-Luc Parant, Philippe Poupet, Alain Ricard….et des objets et sculptures ethniques Dogon, Inuit, Hopi.
Musée ouverture Toute l’année et tous les jours (fermé le mardi)
Du lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00
Samedi, dimanche et jours fériés de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00
défendre les eaux ancestrales fait ressurgir des récits qui se sont formés puis ont disparu au contact d’une étendue d’eau.
hera büyüktaşcıyan nous livre une lecture poétique et sensible du territoire qui l’accueille.
l’exposition tire son titre de la pièce defending ancient waters présentée dans la nef du centre d’art de vassivière*. ce projet au ccc od explore l’agencement du non-humain, en examinant des fragments d’histoires sociales, environnementales et culturelles et leurs traces, en relation avec la dynamique morphologique de l’eau et ce qu’elle charrie à travers ses courants.
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier
Du ciel au cosmos en passant par la terre, les grottes et les icebergs, Juliette Agnel s’intéresse aux paysages de nature extrêmes, au coeur de sa pratique photographique. Après des études universitaires en arts plastiques et en ethno-esthétique, elle entre aux Beaux-Arts de Paris, puis explore le monde. Dans ses périples, elle s’immisce dans des territoires où la nature constitue une puissance insaisissable : au Soudan, dans le désert de Bárdenas en Espagne (2017) au Groenland (en 2018), et plus récemment en Martinique (en 2023).
Entre émerveillement et sublime, les photographies de Juliette Agnel captent avec sensibilité et poésie le monde qui nous entoure. À travers une démarche philosophique, presque scientifique, l’artiste dévoile les caractères imperceptibles de la nature. L’invisible (2019), série réalisée dans les monts d’Arrée, massif montagneux de la Bretagne occidentale, suggère une présence cachée : entre ombre et lumière, on distingue dans ses tirages toute l’essence mystique dont est chargé ce lieu. Pour réaliser ses clichés, la photographe n’hésite pas à explorer les profondeurs des forêts, en témoignent les paysages verdoyants de Martinique dans la série Forêt-Ancêtres (2023).
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier
Gerda Paliušytė (née en 1987) est une artiste basée à Vilnius. Dans son travail – films, photographies, installations – elle utilise souvent des pratiques documentaires, y compris le docu-fiction. Ses films se concentrent sur divers phénomènes, personnages historiques et pop culturels, ainsi que sur leur relation avec la réalité sociale. Le dernier film de Paliušytė est Nevermore, un documentaire sur la légende de l’écrivain américain Edgar Alan Poe à Baltimore (2020).
Ses projets photographiques comprennent For Cecil (2018-2020) et Guys and Blue Flowers (2021-en cours), tous deux publiés sous forme de livres. Depuis 2018, Paliušytė appartient au collectif d’artistes Montos Tattoo. Les récentes expositions en solo et en duo de Paliušytė comprennent Lipstick à l’espace de projet Editorial, et We Live in Places (avec Gabija Nedzinskaitė) à l’ancien Institut de physique, tous deux à Vilnius. En 2020, Paliušytė a reçu le prix de la résidence Rupert x Lithuanian Culture Institute x Somerset House Studios.
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier
Photographe et plasticienne, l’artiste cherche à rendre sensible la photographie et engage alors un véritable corps-à-corps avec la matière même de l’image. Pour cela, elle décolle la gélatine de ses images qu’elle dépose ensuite sur des surfaces ou des volumes. Elle parle de « mues », d’une peau de l’image qui ouvre de nouveaux devenirs à la photographie.
Née en France en 1982, Sylvie Bonnot vit et travaille en Bourgogne. Elle est représentée par la Hangar Gallery, Bruxelles. Photographe plasticienne, elle développe de nouveaux modes de transfigurations de l’image interrogeant notre rapport au vivant et à l’image photographique.
Avec le geste de la “mue”, elle propose de nouveaux devenirs à ses photographies, en soulevant la membrane argentique des images qu’elle rapportent de ses recherches au long court, en regard avec les géographies de l’espace et actuellement face aux transformations des forêts.
Plongez dans un voyage fascinant à travers les eaux cristallines et les écosystèmes diversifiés de la Touraine avec notre exposition immersive. Découvrez les secrets cachés des rivières, des étangs et des lacs de notre région, où chaque goutte d’eau abrite une vie vibrante et essentielle.
À travers des installations interactives, des aquariums et des reconstitutions de milieux aquatiques, vous rencontrerez une multitude d’espèces animales, des poissons aux amphibiens, en passant par les oiseaux et les mammifères aquatiques. Admirez la majesté du sandre, la grâce de la loutre d’Europe, et le ballet hypnotisant des grenouilles au cœur de leur habitat naturel.
Notre exposition met également en lumière l’importance de la conservation de ces écosystèmes fragiles. Découvrez comment les actions locales et individuelles peuvent aider à préserver la biodiversité aquatique de la Touraine. Des ateliers éducatifs et des recherches par des experts en biologie et en écologie vous permettront de mieux comprendre les enjeux environnementaux actuels et les efforts de restauration des habitats aquatiques.
Les points forts de l’exposition incluent :
- Aquariums Vivants : Observez une variété d’espèces locales dans des aquariums. Du majestueux brochet aux discrets épinoches, chaque aquarium offre une fenêtre sur un écosystème unique.
- Ateliers pour Enfants : Des activités éducatives et ludiques permettront aux plus jeunes de s’initier aux merveilles du monde aquatique, avec des jeux de reconnaissance d’espèces, des séances d’observations et des histoires captivantes racontées par nos médiateurs.
- Zones Thématiques : Explorez les différentes zones dédiées aux divers milieux aquatiques de Touraine. Chaque section met en avant les particularités des rivières, des étangs et des marais, et les espèces qui les habitent.
« Au fil de l’eau » est une invitation à découvrir, apprendre et s’émerveiller devant la richesse des milieux aquatiques de Touraine. Une aventure éducative et ludique pour toute la famille, qui éveillera les consciences et suscitera un nouvel amour pour ces environnements précieux.
conférences, échanges et exposition
avec Catherine Boisneau, Christian Roche et les Mariniers du Jean Bricau
Cette exposition propose de redécouvrir les collections du musée des Beaux-arts de Tours sous l’angle du portrait, appréhendé sous toutes ses formes. Sur 450 m2, l’exposition rassemblera près de 200 œuvres sorties des réserves et spécialement restaurées pour l’occasion.
Ces nombreux tableaux, sculptures, dessins, photographies, gravures… montrent la diversité du portrait, issu d’une longue tradition. Attesté depuis l’Antiquité, ce genre artistique a connu un formidable développement jusqu’à nos jours. Au fil des siècles, les artistes ont ainsi su répondre à une demande grandissante de la part de commanditaires fortunés soucieux de mettre en scène leur image, sous forme de portraits individuels ou de groupe. Principalement réservés à une élite, les portraits se diversifient et se démocratisent au 19e siècle, avec l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie et l’apparition de la photographie. Au 20e siècle, l’accès plus aisé de femmes, telles Marie Bernières-Henraux ou Marie Cazin, à une carrière artistique leur permet d’immortaliser à leur tour leur clientèle et entourage. L’autoportrait constitue par ailleurs un support privilégie d’introspection, quand il ne traduit pas le statut social et professionnel de l’artiste. En somme, qu’il soit public ou privé, psychologique ou d’apparat, le portrait s’impose comme une production artistique à part entière, aujourd’hui encore incontournable.