Cette exposition propose de redécouvrir les collections du musée des Beaux-arts de Tours sous l’angle du portrait, appréhendé sous toutes ses formes. Sur 450 m2, l’exposition rassemblera près de 200 œuvres sorties des réserves et spécialement restaurées pour l’occasion.
Ces nombreux tableaux, sculptures, dessins, photographies, gravures… montrent la diversité du portrait, issu d’une longue tradition. Attesté depuis l’Antiquité, ce genre artistique a connu un formidable développement jusqu’à nos jours. Au fil des siècles, les artistes ont ainsi su répondre à une demande grandissante de la part de commanditaires fortunés soucieux de mettre en scène leur image, sous forme de portraits individuels ou de groupe. Principalement réservés à une élite, les portraits se diversifient et se démocratisent au 19e siècle, avec l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie et l’apparition de la photographie. Au 20e siècle, l’accès plus aisé de femmes, telles Marie Bernières-Henraux ou Marie Cazin, à une carrière artistique leur permet d’immortaliser à leur tour leur clientèle et entourage. L’autoportrait constitue par ailleurs un support privilégie d’introspection, quand il ne traduit pas le statut social et professionnel de l’artiste. En somme, qu’il soit public ou privé, psychologique ou d’apparat, le portrait s’impose comme une production artistique à part entière, aujourd’hui encore incontournable.
Conférence débat avec Dany Bourry et Dominique Maugars
Conférence de Véronique Lourme
En 1842, Loches a vu naître Louis Delaporte, explorateur et dessinateur qui révéla en France le site cambodgien d’Angkor. Une figure historique trop peu considérée au regard de son travail encyclopédique sur ce site reconnu aujourd’hui mondialement. En 2025, la Ville de Loches entend commémorer le centenaire de la mort de Louis Delaporte, à travers une exposition qui se tiendra du 22 mai au 21 septembre 2025. Cette exposition bénéficie du partenariat exceptionnel du Musée Guimet et de la famille héritière de Louis Delaporte pour le prêt d’objets et de celui du département d’Indre-et-Loire pour le prêt des salles d’expositions du Logis royal. Cette exposition se tiendra en partie au Logis royal et en partie au Musée Lansyer. Véronique Lourme responsable du service du Patrimoine de la Ville de Loches et commissaire de l’exposition, vous présentera en avant-première ce projet d’exposition qui emmènera les visiteurs à découvrir le site d’Angkor, dans les pas de Louis Delaporte.
conférence de Michel MIRAULT
Depuis le premier Bouchard, qui inscrivit son nom sur l’île en 980 jusqu’à la belle et sulfureuse Catherine de l’Ile-Bouchard du début du XVe siècle, plus de vingt-cinq seigneurs se sont succédé, s’affrontant dans des querelles familiales, participant à des guerres privées, à des échauffourées entre voisins et se mêlant aux conflits entre nations qui ont forgé la France, sans oublier les croisades. Chercheur passionné, Michel Mirault partagera avec nous ses recherches dans les chartes et procès, nous entrainant dans la reconstitution de la première maison de l’Isle-Bouchard.
Conférence par Jean-Louis Sureau, ancien directeur du Château d’Amboise
Depuis quelques décennies, les jardins suscitent un engouement croissant dans l’ensemble du monde occidental.
En Val-de-Loire, cette faveur doit s’apprécier positivement car elle vient en appui d’une préoccupation patrimoniale qui associe étroitement au bâti, son environnement immédiat et, plus généralement, les paysages.
Ainsi l’Histoire peut se lire dans les jardins, tout particulièrement ceux de notre région, qualifiés par un florentin séjournant à la cour du roi Louis XI comme « jardin de la France ».
Conférence de Clémence Burnod.
Conférence de Magali Coumert
À la fin de sa vie, Alcuin (mort en 804) fut chargé de plusieurs missions importantes pour Charlemagne : la direction de la communauté de Saint-Martin, à Tours, mais aussi la correction du texte de la Bible en latin. Ces actions n’étaient pas isolées car Alcuin était responsable de plusieurs autres monastères, comme celui de Ferrières-en-Gâtinais, tandis que d’autres érudits, comme Théodulf, évêque d’Orléans, s’efforçaient au même moment d’établir une meilleure version des textes bibliques. Pourtant, à Tours, les actions d’Alcuin débouchèrent sur une production spécifique de Bibles de prestige en un seul volume, dont les choix s’imposèrent progressivement comme le texte latin de référence en Occident : la Vulgate.
Présentation des Bibles d’Alcuin, mais aussi ce qu’elles nous apprennent sur l’organisation du scriptorium, de la bibliothèque et de l’abbaye de Saint-Martin du IXe au XIIe siècle
Conférence de Cathy Lecruble