Rosa Barba est née en 1972, à Agrigente en Italie.
Elle utilise le film comme matière première pour explorer le paysage, la mémoire et différentes formes de temporalités. En créant des fictions, elle interroge l’Histoire et en propose de nouvelles interprétations, souvent poétiques et énigmatiques. Dans ses installations, l’artiste a recours au film 16 ou 35mm comme médium ou pour les qualités sculpturales et matérielles de la pellicule, des projecteurs ou des faisceaux lumineux qui en émanent. Elle en analyse les potentialités, bouleversant l’expérience cinématographique traditionnelle et remettant en question la notion de temps linéaire.
Elle développe une approche sculpturale du médium du film. Elle crée des installations et des interventions in situ qui soulignent la façon dont le film articule l’espace, instaurant une nouvelle relation entre l’œuvre et le spectateur. Les questions de la composition, la physicalité de la forme et la plasticité jouent un rôle important pour l’artiste alors qu’elle examine par ailleurs l’industrie du cinéma et sa posture vis-à-vis du geste, du genre, de l’information et des documents. Ses œuvres cinématographiques se situent entre le documentaire expérimental et le récit de fiction. Ils se concentrent souvent sur les paysages naturels et les interventions humaines dans l’environnement et explorent la relation entre les archives historiques, les anecdotes personnelles et la représentation filmique, créant des espaces de mémoire et d’incertitude.
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
fermeture exceptionnelle les 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier 2023
Au-delà des apparences
Sous la neige blanche, étale, le souffle chaud du noir Etna… Si l’évidence de la beauté du monde s’affiche dans les photographies épurées de Bernard Descamps, on perçoit également chez lui la volonté d’en donner à voir la complexité et les ambivalences par l’usage d’une forme photographique qui fait la part belle au fragment, puise dans la philosophie orientale de la non-dualité la force d’un regard libre sur le monde et élabore une musique visuelle à même de s’adapter aux élans lyriques de l’âme.
Cette constante tentative de remise en cause de la chose vue va de pair avec un regard plus voyant que voyeur à même de dévoiler les mystères du monde. À cet égard, les photographies de Bernard Descamps possèdent une forme de qualité lyrique. Le photographe revendique d’ailleurs voyager aussi bien dans le monde qu’en lui-même.
Bernard Descamps plutôt que de figer l’imaginaire dans une admiration béate du sublime et de l’ailleurs ouvre des portes dérobées et fait cohabiter harmonieusement des cultures très éloignées les unes les autres, convoquées pour lui permettre de formuler ses émotions. On repère alors chez lui un regard qui vibre dans sa découverte du monde lorsqu’il fait un arrêt sur image avant de reprendre le fil de sa vie et de son voyage.
Héloïse Conésa
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
fermeture exceptionnelle les 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier 2023

En juin 1907, la Société Lumière commercialise le premier procédé industriel de photographie couleur : l’Autochrome. Attendu depuis l’invention de la photographie en 1839, ce progrès provoque une révolution.
Le grand photographe américain Edward Steichen (1879-1973) écrivait à son propos qu’il s’agissait du « plus beau procédé que la photographie nous ait jamais donné pour traduire la nature ». L’engouement pour la nouvelle technique fut en effet à la fois intense et relativement bref : il dura un peu plus de deux décennies, le procédé tombant progressivement en désuétude dans les années 1920 et 1930. L’autochrome traversa par la suite une longue période d’oubli. Trop fragile, trop difficile à exposer, non reproductible, elle fut pendant longtemps l’un des grands délaissés de la photographie, telle une branche morte qui semblait n’avoir donné que de trop rares fruits.
De cet abandon, l’autochrome a été tirée depuis deux décennies par quelques historiens et collectionneurs qui, à contre-courant, ont su en apprécier la finesse, la sensualité, l’étrangeté.
L’exposition 1,2,3 Couleur ! L’autochrome exposée rassemble 176 œuvres issues de deux collections, dont une quarantaine de plaques originales. La diversité des autochromes présentées illustre la très large utilisation de ce support au sein de la société, des photographes anonymes ou de renom au service photographique des armées.
le Tribunal judiciaire de Tours accueille dans ses murs la collection d’œuvres photographiques « Remous de Loire » réalisées par Mme Sylvie NAU.
« Le fil de ma vie s’est toujours déroulé à proximité de la Loire. De Saint-Firmin-sur-Loire à Tours, en passant par Gien, Poilly-lez-Gien, Sully-sur-Loire et Orléans, j’ai toujours habité près du fleuve, au plus à quelques centaines de mètres. Pas étonnant donc que, photographe amateur et autodidacte, je me sois laissée guider par ce que le fleuve m’inspirait et j’ai laissé mon regard s’attarder sur des détails, des remous, des bouillons. Les lumières et les couleurs ont composé une peinture étonnante invitant l’imaginaire à se déployer. Les rêveries solitaires d’une promeneuse ligérienne. ». Sylvie Nau
Les livres pauvres, ces petits livres manuscrits et peints, explorent depuis leur création en 2001, les zones de frottements entre poésie et peinture.
Découvrez quelques-uns de ces livres qui brouillent les limites, certains dans l’écriture comme motif ou dans la fusion de l’écriture et de la peinture, quand d’autres s’émancipent des formes et formats imposés pour s’échapper du livre. Enfin, plusieurs de ces livres pauvres sont l’œuvre de poètes qui nous invitent à ouvrir nos propres frontières !
Avec les plasticiens Titus-Carmel, Garanjoud, Herel, Leick, Serée, Tibouchi… et les poètes Alyn, Belin, Bianu, Blaine, Gofette Leuwers, Pennequin, Veschambre…
Dans le cadre du printemps des poètes 2023
Mardi, Jeudi de 14 h 30 à 19 h 00
Mercredi, Vendredi et Samedi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 00 ainsi que sur rendez-vous.
une exposition qui réunit des œuvres au noir de Philippe Berthommier, Natacha Dumur, Didier Hamey, Marina Ho et Joseph-Antoine d’Ornano.
Pour le Cloître de la Psalette, les quatre designers Elodie Michaud et Rebecca Fézard, fondatrices de Hors-Studio en 2016, ainsi que William Boujon et Julien Benayoun, créateurs en 2008 de l’agence de design Bold Design, proposent une micro-architecture réalisée en impression 3D avec un biomatériau à base de déchets de cuir, le Leatherstone ©. En hommage à la cathédrale attenante et à ses bâtisseurs, le quatuor imagine un espace de contemplation composé d’assises disposées en arc de cercle autour d’une colonne centrale, invitant le visiteur à faire halte pour poser son regard sur les constructions et leur devenir. En dialogue avec le répertoire ornemental du cloître, édifice de transition entre les styles gothique et Renaissance, les designers développent un nouveau registre graphique et esthétique, défini par les outils paramétriques et l’impression 3D à l’aide de bras robotiques.
Portraits de femmes de Touraine illustrés par Audrey Silva et réalisés par Osez le féminisme 37
Cette exposition met en lumière des femmes de Touraine qui se sont illustrées dans l’art, la politique, les sciences et le sport mais que l’Histoire, écrite au masculin, a occultées. C’est ainsi l’occasion de montrer des exemples pour les futures générations, et rappeler le rôle majeur que les femmes ont, elles aussi, joué dans notre histoire.