Le Paradis

Les légendes du Paradis

SAINT-AVERTIN possède un tel patrimoine que la transmission orale a transformé beaucoup de faits réels en récits légendaires. La recherche historique poussée de nos historiens lève souvent le voile sur notre passé, mais ces histoires sont si belles qu’elles méritent de vous être contées.

Deux d’entre elles concernent le Paradis !

La première veut que Sir Walter SCOTT (1771-1832) se serait inspiré du Château de Paradis pour son roman Quentin DURWARD !

La seconde tradition dans la famille Saint POULOFF est que Eugène DELACROIX (1798-1863) a dessiné l’Eglise de Saint-Avertin depuis la propriété de Paradis. Dans un coin de son carnet de croquis il aurait esquissé un château qui serait celui de Paradis.

L’ennui est que Walter SCOTT ne serait jamais venu en Touraine; certains auteurs disent qu’il ne connaissait de la France que la région de Calais. Aussi, à l’occasion de ce petit dossier sur la propriété de Paradis, nous sommes allés sur la piste de Sir Walter SCOTT. Cet écrivain qui est surtout connu par ses romans IVANHOÉ (1820) et QUENTIN DURWARD (1823) a participé a des soirées littéraires organisée­s par le bibliophile PL JACOB à Paris au début du XIX’ siècle. Le but de ces réunions était la lecture de petites nouvelles retraçant l’histoire de France. Certains antiquaires proposent les livres à l’occasion de ces soirées : Les soirées de Walter SCOTT à Paris (1829) et Le Bon vieux Temps (1835)

Eugène DELACROIX lui est venu en Touraine et plus particulièrement à Saint-Avertin. A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, une exposition a eu lieu à Tours. Le catalogue de cette exposition et le  Fac-similé de son carnet de croquis nous montrent diverses vues de Saint-Avertin (son église et quelques demeures !) De plus DELACROIX, en plus de ses tableaux les plus célèbres, a été l’illustrateur de nombreux livres d’auteurs de romans historiques tels que SHAKESPEARE, GOETHE et WALTER SCOTT. Il existe notamment à l’Hôtel de Ville de Caen un tableau de 1828-1829 qui s’appelle : Quentin DURWARD et le BALAFRÉ

Alors, et si la Légende était vraie !

Retranscription du dossier publié dans le Plantin 2001