Le Paradis

VISITE GUIDÉE

A l’entrée, sur la gauche se trouve la maison de garde qui est une construction du 19 ème siècle. A droite, en retrait se tient le manoir qui résulte de l’agrandissement, au 17 ème siècle, de l’ancienne ferme attachée au domaine. Les ruines du château du Paradis (16 ème siècle) inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques se profilent sur la gauche au fond du parc.

L’allée située devant le manoir vous conduit vers la partie boisée du coteau bordé par la rue Léo Lagrange. Au pied de ce coteau, coule la Gironde qui anime ce parc. Elle arrive de la Vacherie (ou moins prosaïquement du cimetière), s’incurve en sous bois, se redresse pour traverser la limite du parc et se dirige vers la rue des Anciennes Ecoles pour se déverser dans le Lac au droit de la rue de Rochepinard. Deux ponts l’un en bois, l’autre en pierre vous permettent de la franchir. Les pro­priétaires et les riverains de la Gironde se souviennent de ses colères et de ses débordements. En 1993 elle a abattu le mur placé à l’amont de la propriété. Par ailleurs la Municipalité l’a domptée en la collectant dès cette sortie jusqu’au Lac.

Des trouées propres et larges permettent de parcourir la partie boisée en feuillus du coteau. A chaque trouée descendant vers le parc vous apercevez la partie du bourg entourant l’Eglise. La rue Saint Michel borde l’extrémité nord de l’allée haute du coteau. Vous retrouvez le panorama entourant l’Eglise ainsi qu’une vue sur les toitures des anciennes écoles et le bâtiment du 16 ème siècle les jouxtant à l’arrière dénommé autrefois Enfer ou Val d’Enfer. A vos pieds se trouvent les ruines du vieux château, celui-ci a sûrement disparu par manque d’entretien. Il ne fut pas par un incendie en 1857 comme cela est souvent évoqué. De mémoire de l’ancienne propriétaire Madame Jeanne Saint Poulof, les pierres de soubassement n’ont jamais porté de traces d’incendie.

Une tour d’escalier octogonale permet d’accéder à une terrasse supérieure dotée de contreforts. Sur la terrasse inférieure au pied du château vous apercevez un four à pain et l’entrée d’une cave. Celle-ci en forme de voûte se développe sur une tren­taine de mètres taillée directement dans le coteau. Les coups de pic sont encore visibles sur la voûte et son extrémité. Elle ne semble pas communiquer avec les grottes de l’Ecorcheveau ni avec aucun souterrain.