La Galerie des illustres – M

La Galerie des Illustres

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

MACHEFER Louis

(24 avril 1793, Saint-Avertin [37] – 11 février 1861, Saint-Avertin [37])

Cordonnier
Médaille de Sainte-Hélène
Fils de Joseph Machefert (Vigneron) et Marie Bureau
Soldat de 1812 à 1815 dans le 36 ème Régiment de Ligne.

Résidence : Boutteville

MANKOWSKA Clémentine

(01 aout 1910, Wysuczka [Ukraine] – 04 janvier 2003, Nevers [58])

Comtesse Polonaise, Espionne
Fille de Cyril Czarkowdki – Golejewski 
(Comte) et Izabella Malachowska (comtesse)
Aristocrate polonaise, membre de la résistance polonaise et agent des services de renseignement polonais et britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale.
Réfugiée à Noirmoutier, Elle se fait rapidement remarquer par la Kommandantur allemande pour ses talents linguistiques. Elle devient alors la secrétaire et traductrice franco-allemande en charge de l’administration et des traductions des laissez-passer, des permis de pêche et autres documents. Elle joue très bien son jeu puisqu’elle devient rapidement un agent double, digne d’un James Bond ! Travaillant officiellement au siège de la Kommandantur, elle gère dans l’ombre un trafic de faux papiers et de tampons pour des résistants et réfugiés français. Infiltrée au sein de l’Abwerh (service de renseignement allemand), elle fut instruite au système allemand de codage dans la propriété des Phalènes. 

Résidence : rue de Grammont

MARTAGER Louis Alexandre

(23 janvier 1795, Tours [37] – ?)

Garde Champêtre Saint – Avertin, Tailleur d’Habits
Médaille de Sainte-Hélène
Fils de Alexandre Martager (Teinturier en fil) et Marie Anne Charpy
Soldat en 1813 dans le 3 ème Régiment des Gardes d’Honneur.

Résidence : Grande Rue (rue de Rochepinard)

MARTIN René Maurice

(22 juin 1912, Cinq Mars la Pile [37] – 23 mai 1940, Ouches (La Besace) [08])

Caporal Chef au 5 ème Régiment d’Infanterie Coloniale
Fils de Maurice James Martin et Renée Yvonne Queneau

Mort lors des combats de la Percée des Ardennes.
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 22 avril 1948
.

Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Résidence : rue de Grammont

MAZALEYRAT Edmond Léon

(3 août 1907, Tours [37] – 3 juin 1940, Mantes la Jolie [78])

militaire au 501 ème Régiment des Chars de Combat
Fils de François Mazaleyrat et Adrienne Juliette Borderon

Mort des suites de ses blessures.
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 10 juin 1940
.

Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Résidence : Les Fontaines, villa K sans gène.

MECHIN Fernand Henri 

(01 mars 1893, Mayet [72] – 02 janvier 1945, Dora [Allemagne])

Menuisier SNCF, Résistant Réseau BUCKMASTER – Groupe Pascal Sacristain
Fils de Victor Auguste Méchin (menuisier) et Marie Eugénie Hurteloup
Médaille de l’Ordre de la Libération

Fernand est menuisier aux ateliers SNCF d’entretien de Saint Pierre des Corps.
Membres tous les deux du réseau de résistance Buckmaster, son fils Paul est arrêté le 24 décembre 1943, suivi le 11 janvier 1944 de son incarcération.
Le 20 janvier 1944, Fernand et Paul prirent la direction du camp de Royallieu. Déporté (matricule 44374) , il fait partie avec son fils du convoi parti le 27 janvier de Compiègne (Transport 1.173) pour Buchenwald (Allemagne), ils sont envoyés ensuite au camp de Laura le 25 mars 1944, puis à Dora. C’est alors que père et fils sont séparés.
Fernand meurt à Dora, Paul est exécuté à Janowitz un des camps annexes de Flossenburg. Paul a 33 ans, Fernand 51 ans.

Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit le 6 septembre 1946 sur les registres de Saint-Avertin
Par décret du 22 septembre 1953 publié au JO du 27 octobre 1953, Attribution de la décoration à titre posthume.

Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Monument Hercule-Sacristain-Buckmaster , Cérans – Foulletourte
Plaque SNCF – Saint Pierre des Corps
Résidence : rue des Ecoles

MECHIN née Tessier Madelaine Rose épouse DENIS

(24 octobre 1895, Mayet [72] – 21 mai 1970, Argelès sur Mer [66])

Résistante Réseau BUCKMASTER – Groupe Pascal Sacristain
Fille de Eugène Tessier (Employé des chemins de fer) et Marie Mélanie Martin
Arrêté le 20 décembre 1943 en même temps que son mari Fernand.
Déportée (matricule 27768) le 31 janvier 1944, emprisonnée à Buchenwald, transfert vers Neueugamme, libérée par la Croix Rouge le 1 er mai 1945
Rapatriée le 4 juillet 1945.

Résidence : rue des Ecoles

MECHIN Paul Henri 

(03 janvier 1922, Tours [37] – 13 avril 1945, Dora [Allemagne])

Menuisier CIMT, Résistant Réseau BUCKMASTER – Groupe Pascal Sacristain
Fils de Fernand Méchin (menuisier) et Madeleine Tessier
Chevalier  de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance.

Paul exerce le métier de menuisier à la C.I.M.T. Avec ses parents, il fait partie du réseau de résistance Buckmaster, Il est arrêté le 24 décembre 1943, suivi par celle de son père le 11 janvier 1944. Le 20 janvier 1944, Fernand et Paul prirent la direction du camp de Royallieu.
Déporté (matricule 44375) , il fait partie avec son père du convoi parti le 27 janvier de Compiègne (Transport 1.173) pour Buchenwald (Allemagne), ils sont envoyés ensuite au camp de Laura le 25 mars 1944, puis à Dora. C’est alors que père et fils sont séparés. Fernand meurt à Dora, Paul est exécuté à Janovitz un des camps annexes de Flossenburg.

Paul a 33 ans, Fernand 51 ans.

Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit le 18 aout 1946 sur les registres de Saint-Avertin
Par décret du 29 avril 1953 publié au JO du 7 mai 1953, Attribution des décorations à titre posthume.

Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Monument Hercule-Sacristain-Buckmaster , Cérans – Foulletourte
Résidence : rue des Ecoles

MEFFRE Edmond

(14 mai 1823, Tours [37] – 24 septembre 1888, Saint – Avertin [37])

Architecte
Fils de Jacques Meffre (Architecte) et Cécile Abrassart

Résidence : Beaugaillard

MEFFRE Jacques Edmond Charles (LutinHoward) nom de Résistant

(9 novembre 1893, Paris [37] – 29 octobre 1966, Mouans-Sartoux [06])

Banquier Militaire Résistant
Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914 -1918 (citation à l’ordre de l’armée), Croix du combattant volontaire, Croix des services militaires volontaires
Petit Fils du précédent
Fils de Jacques Meffre (Architecte) et Edith Dumas-Vence

MERLIN née LANGER Odile

(7 août 1916, Cordieux [01] – 3 août 2010, Orleans – Izy 45])

Juste parmi les Nations (2005)
Fille de Jean Louis Langer (ingénieur) et de Yvonne Gauthier
En 1938, Odile Langer épouse Pierre Merlin (ils auront 9 enfants). Ils partent en mission en Afrique * et reviennent en France en 1942.

En février 1943, il est affecté aux Ponts et Chaussées de l’Indre -et- Loire, comme chef de service de la circulation et du roulage.
A ce poste il a la possibilité d’aider la Résistance en délivrant de faux permis de circuler.
La famille Merlin héberge la jeune Rachel Cukierman, placée par les Soeurs de Notre–Dame de Sion. Rachel Cukierman fait partie intégrante de la famille Merlin. Elle s’occupe de leurs trois premiers enfants et reçoit une rémunération pour ce travail. Pierre Merlin lui a fourni une fausse pièce d’identité au nom de Raymonde Cuinet et la fait passer pour sa cousine. Elle reste jusqu’à la fin de la guerre chez eux et échappe ainsi à la déportation que subit le reste de sa famille. La Famille Merlin retourne vivre en Afrique* de 1946 à 1961

Le 11 mai 2005, Yad Vashem a décerné à Odile Merlin le titre de Juste des Nations.

* de ces séjours en Afrique, elle a écrit avec son mari un livre de souvenirs :
Ingénieur en Afrique 1938 – 1961
Le chant des Filaos

Résidence : Rue de Cangé (Le Petit Maltrait)

MERLIN  Pierre Ernest

(19 octobre 1914, Versailles [78] – 2 septembre 2007, Orleans – Izy 45])

Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, Polytechnicien (Promotion 1932), Résistant
Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ Ordre National du Mérite, Juste parmi les Nations (2005)

Fils de Ernest Marie Merlin (officier) et de Céline Marie Victoire Cans
Issu d’une famille de polytechniciens, à sa sortie de cette Ecole, Pierre Merlin demande le service des Ponts et Chaussée coloniaux.
Fin 1938, Pierre Merlin, jeune marié, embarque avec sa femme pour Dakar, d’où il est envoyé à Saint-Louis. Responsable des Travaux Publics, Pierre Merlin a en charge routes, ports, aérodromes, alimentation en eau, assainissement, électricité, construction de bâtiments administratifs et de logements de fonctionnaires, sur un immense territoire, jusqu’à la frontière de Guinée et du Mali actuel. Convalescent d’une grave maladie(dysenterie amibienne), Pierre Merlin rentre en France en 1942, il fut assigné au service des Ponts et Chaussées d’ Indre-et-Loire et ils s’établirent à Saint-Avertin. Le couple Merlin rechercha une gouvernante pour s’occuper des enfants. Catholiques pratiquants, ils s’adressèrent à la communauté religieuse de Notre-Dame-de-Sion à Paris qui lui envoya une jeune fille d’origine juive, Rachel Cukierman, jeune fille de 20 ans munie de faux papiers au nom de Raymonde Cuinet. Présentée comme une cousine, elle séjourna chez les Merlin du début de l’année 1943 jusqu’en septembre 1944. Elle fut nourrie, logée et reçut un salaire tous les mois. Pierre Merlin connaît la Libération à Tours en août 1944, il est mobilisé sur place pour refaire les ponts.
La famille repart en avion pour Dakar en février 1946. Pierre Merlin va être chargé de l’aménagement de la presqu’île du Cap Vert, c’est-à-dire de l’infrastructure de la ville de Dakar, à commencer par l’eau, qui n’arrivait parfois qu’une heure par jour dans les robinets.
Le 11 mai 2005, Yad Vashem a décerné à Pierre Merlin le titre de Juste des Nations.

Résidence : Rue de Cangé (Le Petit Maltrait)

METHIVIER née CHAUSSEPIED Adèle

(12 avril 1885, Meigné le Vicomte [49] – 16 octobre 1936, Saint-Pierre-des-Corps [37])

Ménagère Elue au Conseil Municipal de Saint Pierre des Corps lors de l’élection du 10 mai 1925.
fille de Auguste Paul Chaussepied (cultivateur) et Marie Demay
Le préfet de l’Epoque et le Conseil d’Etat annulèrent son élection en 1926. Les Françaises obtiennent le droit de vote en 1944 !

Résidence : Rue Boizard (Saint Pierre des Corps)

MOCQUERY Georges Alexis

(26 décembre 1771, Eaux-Puiseaux (Auxon) [10] – 19 mars 1847, Saint – Avertin [37])

Maire de Saint – Avertin (28 mai 1837 – 6 juillet 1846) Officier, Baron d’Empire,
Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de Saint-Louis

Fils de Charles Mocquery et Marie Anne Mathrat
Sergent au 2ème bataillon des volontaires de l’Yonne en 1791, il sert à l’armée du Nord. Il est lieutenant canonnier audit bataillon en 1792. Mocquery est capitaine en second en 1794/97 à l’Armée de Sambre et Meuse. Aide de camp du général Bonaparte à l’armée d’Angleterre, il prend le rang de chef de bataillon au 47 ème de ligne en 1803. De 1808 à 1813, il combat en Espagne notamment à Medina del Rio Seco. Nommé adjudant commandant en 1808 Georges Alexis est intégré à l’état-major du Roi d’Espagne. En 1810, on le retrouve au siège de Badajoz et à la bataille d’Albuhera en 1811. Chef d’état-major du 1er corps sous Victor il combat devant Cadix et à Vitoria en 1813. Mocquery commande la 2 ème brigade du corps de Drouot d’Erlon à l’armée du Midi. Blessé à la bataille de St Pierre d’Irube le 13 décembre 1813, il est autorisé à rentrer en France. Retraité avec le grade de maréchal de camp le 29 avril 1834.

Résidence : Le Portail

MONNEAU Henri Louis Bienaimé

(3 mai 1908, Civray [86] – 20 février 1940, La Neuville-aux-Joûtes [08])

militaire au 77 ème Régiment d’Infanterie
Fils de Henri Léon Monneau et Marie Louise Ségéat

Mort subite
Son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 06 janvier 1941
.

Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Résidence : Les Brulées.

MONTMORIN – Saint Nectaire

(1400 – 1489)

Propriétaires du Château de Cangé

MOURGUE Jeanne Eglé

(5 juin 1778, Montpellier [34] -20 mars 1855, Paris [75])

Fille de Jacques Antoine Mourgue (Directeur des travaux du port de Cherbourg, Ministre de l’Intérieur ) et de Jeanne Vialars.
Le 18 juin 1799 à Sainte – Geneviève – des – Bois (91), elle épouse Philippe Panon Desbassayns de Richemont.

Résidence : Château de Cangé

MULOT Michau

(1500-1503)

Maitre Maçon, Architecte
il fait exécuter de 1500 à 1503, une partie des fortifications du cloître de l’abbaye de Saint-Martin. En 1501, la ville le désigne en compagnie du maître des œuvres, pour aller visiter le pont de Vançay (Saint-Avertin), dont l’une des arches « était en danger de cheoir dans la rivière ».

MUNOZ – BLANCO André ou MUNIOZ André

(25 mars 1925, Neuil [37] – 22 août 1944, Saint – Avertin [37])

Manœuvre, Résistant AS maquis de Scévolles (Vienne), Fusillé au « Petit-Bois »
Fils de Gonzalo Muñoz (jardinier) et de Cypriana Blanco
Médaille de la Résistance

Il s’engagea à l’été 1944 dans la Résistance rejoignant dans le sud de l’Indre-et-Loire autour de de Champigny-sur-Veude, à proximité de la limite du département de la Vienne, un groupe de résistants de l’AS dirigé par René Mabileau. Le 10 août 1944 ce groupe se joignit avec véhicules et armes obtenues lors de deux parachutages, effectués sur les communes de Lémeré et Assay (Indre-et-Loire), à des groupes FTP de la Vienne voisine pour former le maquis de Scévolles, en forêt de la commune de Guesnes (Vienne).
Le 21 août 1944 Raymond Besson et trois camarades furent chargés d’une mission de recrutement de partisans volontaires en Indre-et-Loire, dans le secteur de Champigny-sur-Veude. Ils furent interceptés par un groupe motorisé allemand. Un maquisard Marcel Masson fut tué lors de l’accrochage. Un autre maquisard parvint à s’échapper, Raymond Besson et André Muñoz Blanco furent faits prisonniers. Conduits dans un premier temps à Chinon, ils furent transférés le soir même au manoir de Grand’Cour, sur la commune de Saint-Avertin au sud de Tours. Le manoir servait alors de lieu de repli temporaire à la Feldgendarmerie de Nantes et aux services de la SIPO-SD de Nantes et d’Angers qui y avaient rejoint à la mi-août celle de Tours. André Muñoz Blanco et son camarade y furent interrogés et torturés. Au matin du 22 Août, dans le Petit Bois (nommé aujourd’hui Vallon des martyrs), ils durent creuser leur tombe, puis furent exécutés sommairement. Leur corps ne furent découverts que le 4 septembre 1944. 
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin, le 5 septembre 1944.
Par décret du 2 septembre 1959 publié au JO du 13 septembre 1959, Attribution de la décoration à titre posthume.

Monument aux Morts de l’Ile-Bouchard
Stèle Maquis de Scévolles à Guesnes (Vienne)
Stèle Vallon des Martyrs à Saint-Avertin

 

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