(8 janvier 1924, Saint-Avertin [37] – 09 mars 2012, Saint-Avertin [37])
Vigneron, Jardinier Fils de Robert Badier (vigneron) et Renée Baugé Né dans une famille très attachée à la terre, René Badier a suivi l’exemple de ses ancêtres. Son père et, avant lui, son grand-père, cultivaient déjà la vigne et des arbres fruitiers sur le plateau de Saint-Avertin. Dès qu’il a pu faire ses propres choix, le jeune René s’est lancé dans des cultures variées, anticipant ou s’adaptant aux goûts du consommateur. Comme vigneron, il fut l’un des re-découvreur du Noble Joué avec Bernard Blondeau et Lucien Leroux. Après avoir été l’un des plus gros producteurs de framboises du département, il fut l’un des premiers à se lancer dans le kiwi au début des années 70. Sur les terres entourant sa maison, cerisiers, pruniers et poiriers ont régalé des générations de Saint-Avertinois grâce à la vente en circuit court. Autodidacte, il a parfait ses connaissances en suivant des cours du soir au jardin Botanique. Arrivé à l’âge de la retraite, René a pu exprimer sa passion pour les plantes et les fleurs. Non avare de ses connaissances, il aime faire partager cette passion. Jardinier émérite et membre de la Société d’horticulture de Touraine, Il fut à l’origine de Nature en fête, la manifestation annuelle dédiée aux végétaux de Cangé. Son jardin a fait partie des sites remarquables de Saint-Avertin souvent visités lors des balades de DPVCT (l’ex office de tourisme). Il connaissait également la topographie des Carrières de l’Ecorcheveau et on faisait appel à lui pour retrouver quelques jeunes égarés. Une anecdote peu connue : Au cours des derniers mois de la seconde guerre mondiale, il avait participé avec son père au ravitaillement, à l’aide notamment du puit de la propriété, de Résistants cachés dans les galeries souterraines ; toujours très discret, il en parlait rarement.
Résidence : rue des Girardières
BAILLET Claude
(5 janvier 1790, Saint-Avertin [37] – 23 juin 1871, Saint-Avertin [37])
Tonnelier
Médaille de Sainte-Hélène Fils de François Baillet (Tailleur d’Habits) et Marie Jeanne Roi Soldat de 1809 à 1815 dans le 58 ème Régiment de Ligne.
Résidence : Grande Rue (rue de Rochepinard)
BARAIS Pierre
(4 janvier 1723, Tours [37] – ?)
Architecte de la ville de Tours, Topographe (1755 – après 1791) Fils de Pierre Barais (Maitre Paulmier) et de Claude Pillerault On lui doit une grande carte topographique des canaux souterrains des anciennes fontaines entretenues par les sources de Saint-Avertin, ainsi que plusieurs vues des anciennes portes de la ville démolies en 1771.
Résidence : Rue de la Scellerie, Tours
BARON Jean
(2 mars 1741, Villeperdue [37] – 7 février 1818, Saint – Avertin [37])
Maire de Saint – Avertin (1793 – 1794)
Vigneron Fils de Jacques Baron et Anne Barier
Résidence : les Soldées
BARON Pierre
(environ 1507 – 1516)
Fontainier Les comptes municipaux de Tours citent son nom, comme associé aux travaux de Pierre de Valence.
BAUDREE Jean Baptiste
(17 mai 1772, Saint-Avertin [37] – 10 décembre 1861, Saint-Avertin [37])
Vigneron Médaille de Sainte-Hélène Fils de Joseph Baudrée (Vigneron) et Anne Guillon Soldat de 1793 à 1799 dans le 17 ème Régiment d’infanterie légère.
Résidence : L’Oiselet
BAUGE Pierre François Nicolas
(11 janvier 1770, Montbazon [37] – avant 1856, Tours [37])
Maire de Saint – Avertin (1 er avril 1811 – 1 er janvier 1813) (Maire Adjoint délégué du 11 septembre 1807)
Notaire Fils de Pierre Baugé (procureur du duché de Montbazon, directeur de la poste aux lettres de Montbazon) et de Madeleine Autreux
BELLAN Théodore Marcel
(6 juillet 1880, Angliers [17] – 3 octobre 1949, Tours [37])
Propriétaire du Sporting Fils de Jules Bellan (Boulanger) et de Mathilde Roy
Résidence : le Quai (Avenue Paul Doumer)
BERTHAULT Jacques
(22 octobre 1791, Montbazon [37] – 13 septembre 1874, Saint-Avertin [37])
Couvreur
Médaille de Sainte-Hélène Fils de Martin Bertaut (Botteleur) et Marie Mirault Soldat du 13 ème Régiment d’infanterie légère.
Résidence : Grande Rue (rue de Rochepinard)
BESSON Raymond Roger
(13 février 1901, Lémeré [37] – 22 août 1944, Saint – Avertin [37])
Cultivateur, Résistant AS maquis de Scévolles (Vienne), Fusillé au “Petit-Bois” Fils de Jean François Besson (jardinier) et d’Augustine Noël Il s’engagea à l’été 1944 dans la Résistance rejoignant dans le sud de l’Indre-et-Loire autour de de Champigny-sur-Veude, à proximité de la limite du département de la Vienne, un groupe de résistants de l’AS dirigé par René Mabileau. Le 10 août 1944 ce groupe se joignit avec véhicules et armes obtenues lors de deux parachutages, effectués sur les communes de Lémeré et Assay (Indre-et-Loire), à des groupes FTP de la Vienne voisine pour former le maquis de Scévolles, en forêt de la commune de Guesnes (Vienne). Le 21 août 1944 Raymond Besson et trois camarades furent chargés d’une mission de recrutement de partisans volontaires en Indre-et-Loire, dans le secteur de Champigny-sur-Veude. Ils furent interceptés par un groupe motorisé allemand. Un maquisard Marcel Masson fut tué lors de l’accrochage. Un autre maquisard parvint à s’échapper, Raymond Besson et André Muñoz Blanco furent faits prisonniers. Conduits dans un premier temps à Chinon, ils furent transférés le soir même au manoir de Grand’Cour, sur la commune de Saint-Avertin au sud de Tours. Le manoir servait alors de lieu de repli temporaire à la Feldgendarmerie de Nantes et aux services de la SIPO-SD de Nantes et d’Angers qui y avaient rejoint à la mi-août celle de Tours. Raymond Besson et son camarade y furent interrogés et torturés. Au matin du 22 Août, dans le Petit Bois (nommé aujourd’hui Vallon des martyrs), ils durent creuser leur tombe, puis furent exécutés sommairement. Leur corps ne furent découverts que le 4 septembre 1944. Raymond Besson fut inhumé au cimetière de Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard. Son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin, le 5 septembre 1944. Il fut homologué caporal FFI et fut reconnu Déporté-Interné-Résistant (DIR).
Monument aux Morts de l’Ile-Bouchard Stèle Maquis de Scévolles à Guesnes (Vienne)
Stèle Vallon des Martyrs à Saint-Avertin
BILLAULT Charles François (l’ainé)
(8 mars 1742, Tours [37] – 25 vendémiaire an 10 (1801),Saint – Avertin [37])
Maire de Saint – Avertin (An VIII – An X) 1800 Imprimeur Libraire à Angers et Tours, Fondateur des “Affiches d’Angers” Fils de Charles Billault (Imprimeur Libraire) et de Jeanne Dubois En 1767, venant d’Avignon, un jeune compagnon du Tour de France s’arrêtait sur les rives de la Maine à Angers et se faisait embaucher dans l’imprimerie de Charles François BILLAULT pour y accomplir son apprentissage de typographe. Son nom : Charles-Pierre MAME . En 1780, MAME rachète l’entreprise de Charles François BILLAULT (30 000 livres).
BIZEAU Eugène
(29 mai 1883, Véretz [37] – 16 avril 1989, Tours [37])
Vigneron, Poète, Chansonnier Fils de Eugène Bizeau (Vigneron) et Marie Antoinette Soudée Il collabora à de nombreux périodiques et journaux libertaires de son époque, parmi lesquels Le Libertaire. Il appartint au groupe de la Muse rouge avec Gaston Couté et Aristide Bruant.
Il cultiva ses vignes jusqu’à quatre-vingt-dix ans.
BLANDIN Auguste
(4 août 1879, Tigy [45] – 19 janvier 1955, Saint -Avertin [37])
Cuisinier, Propriétaire du Fouqueux Fils d’ Auguste Blandin (Maçon) et de Cécile Lutton
Résidence : le Quai (Quai Carnot)
BLIC (de) Charles Edouard
(13 août 1887, Dijon [21] – 10 mai 1965, Paris [75])
Contre-Amiral Fils de Raymond de Blic (Banquier) et de Marie de Foucauld Epoux de Nicole Meffre; Neveu et filleul du Révérend Père Charles de Foucauld.
Croix de guerre 1914-1918 , Commandant du sous-marin Artémis et du groupe Artémis – Aréthuse” en 1920. , Commandant du croiseur de 1 ère classe Duquesne en janvier 1936. , Croix de guerre 1939-1945. Commandeur de la Légion d’honneur en 1952. Directeur du Service social des œuvres de la Marine.
BOUET Etienne dit BOIS Etienne dit MERIBOIS Etienne
(18 décembre 1791, Saint-Avertin [37] – 4 février 1859, Saint-Avertin [37])
Vigneron Médaille de Sainte-Hélène Fils de Etienne Marie Bouet (Laboureur) et Marie Duquesne Soldat de 1811 à 1815 dans le 96 ème Régiment de ligne. Prisonnier de Guerre le 26 mai 1814 à Lyon.
Résidence : Les Brulées
BOIVIN Jean Marie
(29 septembre 1909, Bléré [37] – 23 décembre 1992, Tours [37])
Médecin Maire de Saint – Avertin (1959 à 1965) Fils de Charles Boivin (Pharmacien) et Jeanne Deschamps
Résidence : Le Bois Rahier, rue du Grand Cèdre
BOULME Henri
?
Maire de Saint – Avertin (1959)
BOULME Marcel
(23 mai 1885, Bourgueil [37] – 25 janvier 1966, Tours [37])
Maire de Saint – Avertin (1945 à 1947) Croix de Guerre, Médaille Militaire 1914 – 1918 Fils de Jean Boulmé (Jardinier) et Augustine Triolet
Résidence : 76 Quai Carnot
BOUQUIN Christophe
(11 décembre 1789, Saint-Avertin [37] – 13 mars 1861, Saint-Avertin [37])
Vigneron
Médaille de Sainte-Hélène Fils de Christophe Bouquin (Vigneron) et Marie Dubois Voltigeur de 1808 à 1815 au 7 ème régiment d’infanterie légère.
Résidence : Le Puit qui fume
BOUQUIN Gaston Eugène
(17 janvier 1880, Saint-Avertin [37] –12 octobre 1964, Saint Maur des Fossés [94])
Employé à l’Hôpital Necker Chevalier de la Légion d’Honneur (titre militaire 1914- 1918) Fils de Léon Bouquin (Couvreur Ferblantier) et de Sylvine Valentine James
Résidence : le Quai (Quai Carnot)
BOUQUIN Louis
(1 er mars 1787, Saint-Avertin [37] – 31 décembre 1858, Saint-Avertin [37])
Vigneron
Médaille de Sainte-Hélène Fils de Louis Bouquin (Vigneron) et Marie Derouin Cuirassier de 1807 à 1809 au 10 ème régiment de Cuirassiers.
Résidence : La Pécaudière
BRONCHART Léon Louis
(11 septembre 1896, Bapaume [62] –25 septembre 1986 Saint -Avertin [37])
Cheminot, Résistant, Déporté Commandeur de la Légion d’Honneur (1965), Juste parmi les Nations (1994), Médaille de la Résistance et Croix de guerre avec palme. Fils de Louis Bronchart (Tailleur de pierre) et Flore Merienne Il est le seul conducteur connu de la SNCF qui a refusé, en gare de Montauban, de conduire un train de déportés. Ce refus d’obéissance suscite l’admiration et les félicitations de ses collègues, mais entraine par ses supérieurs une sanction. Son passé et ses décorations d’ancien combattant contribuent néanmoins à leur clémence. Il reçoit un avertissement et ses primes de fin d’année 1942 sont supprimées. Il continue malgré tout de nombreuses opérations de Résistance : sabotages, distributions clandestines de journaux et de tracts, attentats, etc.
Le , il est arrêté à son domicile par les Allemands, ainsi que son fils aîné. il part à Buchenwald et sera envoyé à Dora où il sera affecté au kommando des électriciens. Début 1944, avec d’autres internés français, il parvient à effectuer des sabotages, après qu’ils aient compris que le camp fabrique des armes (des fusées V2).
BRONCHART Léon Louis Charles
(19 mars 1922, Tours [37] –25 octobre 1989, Montlouis [37])
Résistant, Déporté. Médaille de l’Ordre de la Libération. Fils de Léon Bronchart (Cheminot) et Charlotte Mitton Arrêté en même temps que son père, Il fait partie avec son père au départ du convoi de Compiègne le 28 avril 1943 pour Sachsenhausen (Falkensee), il sera libéré le 26 avril 1945.
BRULON Léon François
(23 mai 1870, Joué lès Tours [37] –07 avril 1943 Saint -Avertin [37])
Maire de Saint – Avertin (1928 à 1941)
Viticulteur, Chevalier du Mérite Agricole (21 septembre 1920) Fils de Jean François Brulon (Vigneron) et Léontine Catherine Palissier
Résidence : La Singerie,Rosnay
BRUNET Jacques Frédéric André
(08 décembre 1926, Tours [37] – 17 mai 1948, Hôpital de My Tho [Indochine])
soldat de 2 ème classe au 2 ème régiment de spahis marocains (2e RSM) Fils de Robert Brunet (Compagnie des Bus Tourangeaux) et Anne Marie Deriot Mort des suites de ses blessures.
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 20 janvier 1949.
Monument aux Morts Cimetière de Saint-Avertin Résidence : Les Fontaines
BRUNET Jeanne
(08 mai 1915, Mosnes [37] – 19 juin 1940, Poitiers [86])
Fille de Jean Sébastien Charles Brunet (Cultivateur) et Alice Esther Proust Déclarée Victime Civile, son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Saint-Avertin (BRUNET Jne)
Monument aux Morts Cimetière de Saint-Avertin Résidence : L’Aubinière
BRYON Jehan
(environ 1507 – 1516)
Fontainier Les comptes municipaux de Tours citent son nom, comme associé aux travaux de Pierre de Valence.
BUARD Joseph Henri Beatrix
(25 mars 1907, Saint Mars La Jaille [44] – 31 mai 1940, au large de Dunkerque [en Mer])
Maréchal des Logis Chef au 1er G.R.D.I. (Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie) Fils de Gabriel Buard (Forgeron) et Joséphine Pinon Mort lors du naufrage du SIROCO
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 26 février 1947.