Saint Hélène : une villa internationale

Il avait notamment installé dans la tour de la villa une radio et tout un ingénieux système d’antennes.

D’abord prisonnier en France, Monsieur VÉNIEN a été déporté dans les sinistres convois d’avril 1944 au camp de concentration de Flossenburg. Il y décéda le 24 janvier 1945.

Décoré à titre posthume en 1954 de la Légion d’honneur, une rue de Tours porte son nom.

 

Paysage vue de la Sauveté vers l’Est (Photos Office de Tourisme de Saint Avertin)

Monsieur René MENCIERE, à son retour d’Egypte en accord avec Mme VÉNIEN procéda à la séparation en deux de la propriété créant la Villa : la Sauveté (en patois poitevin, cela signifie la maison à l’intérieur) avec la tour et les anciennes cuisines. Il installa, comme stipulé dans le contrat de vente, le mur de séparation et détruisit une partie du bâtiment jouxtant les deux propriétés.
Cela n’empêchait pas les relations de bon voisinage, aussi vit-on un mariage unir Mademoiselle VÉNIEN et Monsieur Henri MENCIERE.
Mme VÉNIEN resta à Sainte Hélène jusqu’en 1962. M et Mme MENCIERE vendirent la Sauveté en 1964. D’autres propriétaires s’installèrent dans ces belles demeures.

L’Histoire pourrait s’arrêter là, pourtant…

Un banquier suisse, un gentilhomme polonais, un baron alsacien, un ingénieur ayant fait sa carrière en Egypte sous la protection d’une sainte venant de Constantinople. Beaucoup de souvenir de voyages à l’étranger ont été évoqués dans ces propriétés.

Aussi ne soyons pas surpris qu’un beau matin, un couple vienne sonner à la porte de Sainte Hélène, c’était le petit-fils de Monsieur et Madame VÉNIEN et de Monsieur et Madame MENCIERE qui venait à l’occasion d’une visite en Touraine, faire découvrir la maison de son enfance à sa femme originaire du Sri Lanka !