Saint Hélène : une villa internationale

Villa Sainte Hélène en 1888 (photo Office de Tourisme de Saint Avertin)

Nous pouvons y lire également une interview du célèbre académicien Alfred Capus qui explique les raisons du choix de son installation en Touraine : « Si j’ai besoin d’aller à Paris, je n’ai que trois heures de chemins de fer, puis je reviens. Je descends à Tours et je gagne ma Maison en suivant le Cher. C’est délicieux : voilà un pays ou l’on ne connaît pas la neurasthénie. L’air est d’une infinie douceur. La Nature est simple : point de montagnes, points de forets impénétrables, des rivières limpides au milieu de plaines heureuses. Tout est tempéré, mesuré. Les habitants ont eux aussi, l’âme de cette terre. ».

Villa Sainte Hélène en 1888 (collection privée M. Perrin)

Cet engouement pour la Touraine explique que Maurice COTTIER, banquier d’origine suisse et amateur d’art (il fit notamment don au Louvre de deux œuvres d’Eugène DELACROIX), fils d’un Régent de la Banque de France, apparenté à la Famille Jacquemart — André (du musée du même nom) est venu s’installer à Saint Avertin vers les années 1860 dans la propriété voisine de Cangé. Il s’impliqua tellement dans la vie de la commune qu’il en fut même maire de 1871 à 1881.