Une maison qui nous invite au voyage.

Les Ponts

Le pont, en fait il faut plutôt dire les ponts.

C’est un simple discours de Paul-Louis Courier au  conseil  de la ville de VÉRETZ à l’Occasion d’une souscription pour l’achat de CHAMBORD (1821) qui a fait connaître au monde entier Saint Avertin

“Si nous avions de l’argent à n’en savoir que faire, toutes nos dettes payées, nos chemins réparés, nos pauvres soulagés, notre église d’abord (car Dieu passe avant tout) pavée, couverte et vitrée, s’il nous restait quelque somme à pouvoir dépenser hors de cette commune, je crois, mes amis, qu’il faudrait contribuer, avec nos voisins, à refaire le pont Saint-Avertin, qui, nous abrégeant d’une grande lieue le transport d’ici à Tours, par le prompt débit de nos denrées, augmenterait le prix et le produit des terres dans tous ces environs ; c’est là, je crois, le meilleur emploi à faire de notre superflu, lorsque nous en aurons. Mais d’acheter Chambord pour le duc de Bordeaux, je n’en suis pas d’avis, et ne le voudrais pas quand nous aurions de quoi, l’affaire étant, selon moi, mauvaise pour lui, pour nous et pour Chambord. Vous allez comprendre, j’espère, si vous m’écoutez ; il est fête, et nous avons le temps de causer”.
La brochure de Jacques Dubois nous montre l’état des bâtiments et des ponts en 1824.